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extrait :
« Bouc ! Parce que mouton ça ferait con ! Un point c'est tout.
Bélier n'était pas pratique. Pourtant c'est plutôt ce à quoi pensais le duc, que dis-je, le prince de mes pensées.
Ce détail est historique. Revenant d'une croisade, ayant mal tournée du coté de Jérusalem, notre bon seigneur avait
prit la poudre d'escampette parmi les premiers. Hélas, dans la panique, il s'enfuit du mauvais côté.
Ho oui ! Je sais ! On pourrait se gausser, mais perdre la boussole quand même elle n'est pas encore inventée ne fut
jamais rare en ces contrées. D'abord c'est loin ! Et puis c'est chaud et surtout, c'est chiant d'avoir toute une
clique qui s'accroche à vos culottes quoi que vous fassiez. Et, notez bien, que c'est encore moins pratique quand
vous vous enfuyez.
Amorillac de Gantillac, pas encore Castelbouc, en repli vers Babylone se goinfrait bien plus de sable que de sarrasins.
Il eut la chance d'aboutir chez un émir de ses amis, depuis, qui lui fit miroiter les mirages orientaux, car il
n'avait de meurs que pas très catholiques et que notre brave prince était assez bien tourné. Même s'il fuyait
du mauvais côté.
Nul ne sut jamais ce qu'il advint et toutes précisions historiques à l’appuies, je défis quiconque de contredire que
le prince nous revint aussi vierge qu'immaculé.
Toujours est-il, qu'il connu le harem du sous-fifre du grand calife et en revint pas mal perturbé.
Ce brillant aventurier partis un peu marié, s'en retourna civilisé.
Civilisé mais pas convertit ! Quand l'émir du calife accepta qu'ils se séparassent, ou séfaradent, il s'en revint
plus riche qu'il n'était parti, ce en quoi il n'eut aucun mal, et, passant par Rome voir son père de pape, il
s'acheta une caisse d'indulgences nuptiales et maritales qui lui permirent de vivre une vie de nabab au croisement
des causses de Sauveterre et de Gantillac.
Personne jamais ne lui en tint rigueur, pardonné d'avance qu'il était, doux Castelbouc.»
C'est chaud dans le Rouergue !...