S'ils sont arrivés, ils vont devoir bouger pour le rester. Haletant
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extrait :
« La veille à Clermont, surgissait aux abords du château une troupe de cavaliers précédée d’un nuage
de poussière poussé par le marin aveuglant nos défenses qui n’eurent dans l’urgence d’autre secours
que d’un grand coup de hache libérer la herse qui tomba dans un long gémissement de la pierre résistant
vaille que vaille à l’agression du métal qui fit un bruit épouvantable en percutant le sol à la base du
pont levis qu’on se pressait de relever.
Ces défenses d’une étonnante modernité n’avaient jamais été essayées autrement que dans de longs exercices
calmes et laborieux dont on vérifiait les biens faits dans la panique qui saisissait le corps de garde
à cette heure matinale ou chacun mastiquait qui un trognon de pain garnie de quelques cochonneries tel
autre un oignon de nos provinces au fumet délicat et au goût si délicieusement sucré.
Envoyant paître leur en-cas, ils eurent cet étonnant réflexe de couper la corde retenant la sarrasine
alors qu’ils dussent libérer la chevillette pour la laisser choir avec le même résultat sauf qu’il leur
faudrait maintenant pour la relever passer un nouveau cordage sans se tromper dans les enroulements,
où diable avait-on rangé ce plan !
Fleurissaient aux remparts un grand nombre de connards, tous adressés au cavalier émérite battant entre Tolède et
Clermont un record qui même de temps bibliques ne fut jamais égalé. Elle préfère d’ailleurs ignorer ce sujet.
Le château était donc assiégé de l’intérieur ce qui tordait de rire l’énergumène qui s’époumonait à l’extérieur.
— Ho hé ! De l’alcazar, message urgent, ouvrez, hé ho ! »
Comment vont-ils pouvoir s'en sortir ?...