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extrait :
« Pour l'instant il se trouve qu'Addia gêne la loi de l'offre et de la demande et que le marchand
qui ce matin payait le juge en Uror comptant, aimerait bien d'ici ce soir, ou demain au plus tard,
car c'est un brave type, avoir fait la culbute sur son investissement. Les risques après tout c'est
lui qui les prends, et ce n'est pas en lui gâchant la marchandise qu'elle va l'y aider, maintenant.
- Mademoiselle ! S'il vous plaît ! Si vous n'achetez pas vous voudrez bien circuler rapidement !
Addia en reste interdite et pour n'y rien ajouter n'en demeure pas moins en lieu et place ce qui n'a que le
mérite d'agacer davantage le marchand.
- Si vous ne circulez pas, je vais devoir vous y contraindre ! Voyez mademoiselle, le tort que vous me portez !
C'est ma ruine que vous cherchez !
Comment abandonner une amie dans la détresse. Ce n'est pas dans les quelques menteries qu'elle a commises,
puis avouées, au demeurant fort compréhensibles, qu'Addia va aller chercher les ressources de la lâcheté.
Mais, d'autre part, comment s'opposer à un commerçant qui a le droit pour lui, quand on n'a que treize ans
et qu'on est la fille, justement, de celui qui participe à l'élaboration d'un code dont elle voit les effets
aujourd'hui.
C'est une profonde paralysie qui la gagne et la laisse indécise, ce qui peut facilement passer pour un
comportement arrogant, on le conçoit aisément. »
Addia sauvera-t-elle son amie d'un sort funeste ?...